•  La montée sinueuse de MAUZENS ET MIREMONT, me montre la faiblesse et la fragilité de mon corps qui pendant plusieurs années n'avait suivi aucun entraînement, se la jouant d'une vie facile, sans hygiène alimentaire, et sans retenue pour tous les plaisirs. Ici, le vélo devient le révélateur, de mes années antérieures trop gachées dans ce que l'on pourrait presque, apppeler de la luxure, ou des moments de folies presque ruineuses.

    Ceux du groupe 1 sont presque tous partis vers le sommet, et seuls deux cyclos souffrent encore avec moi, Jean Pierre, le Président, et un costaud que j'avais plusieurs fois vu dans le 1 ou le 1 bis. Le replat permet un temps de répis, et mon coeur ici diminue sa fréquence jusqu'à ne plus  battre qu'en dessous de 156. A ce rythme, plus sage je reste, ici, encore avec les deux autres, m'économisant en pensant que le retour sera encore plus dur dans les faux plats de SAINTE ALVERE  . Il reste environ quarante kilomètres encore.   Les roues bien gonflées, et dures filent pourtant bien, et font un joli bruit sur la route granuleuse, la seule résistance est bien celle de la pente qui au détour d'une courbe devient encore un peu plus sévère. La gomme  résonne sur les graviers qui cloutent le revêtement et  chante comme une musique qui m' incite à tenir ce rythme.  


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